Les 14 888 habitants de Persan ont le sourire. Depuis le 30 septembre, ils profitent d’un parc urbain, à l’entrée de la ville. Le Parc de l’Esches, qui doit son nom au petit affluent de l’Oise qui le traverse, s’étend sur trois hectares. En son sein, les habitants peuvent pique-niquer, se balader, profiter d’installations sportives, boire un verre à la guinguette, et même faire un tour de manège…
2,4 millions d’euros d’investissement
Ce parc, qui a coûté 2,4 millions d’euros, n’aurait pas vu le jour si les élus de la ville n’avaient pas poursuivi le travail de leurs prédécesseurs. En effet, entre l’idée de l’édification d’un poumon vert à Persan et la concrétisation, vingt ans se sont écoulés.
Avant que le parc urbain ne prenne racine, l’ancien site pétrochimique de Great Lakes chemical, classé Seveso 2, a dû être démantelé et le terrain dépollué. Aujourd’hui, Persan affiche un visage plus vert, le Parc de l’Esches s’inscrivant dans le prolongement du Parc Robespierre. Pour ce faire, la ville a pu compter sur le soutien du Département qui lui a octroyé 220 000 euros, de celui de la Région qui a déboursé 547 417 euros et de l’Etat qui a remis une enveloppe de 235 000 euros.
Lutter contre les inondations et les îlots de chaleur
D’après les élus, ce parc ramène de la biodiversité en ville et améliore le cadre de vie des Persanais. À l’heure du réchauffement climatique, il s’agit aussi de lutter contre les îlots de chaleur et les inondations. Les élus espèrent servir d’exemple dans cette course à la zéro artificialisation nette des sols et la revalorisation des friches industrielles.