« Le sud de la Bourgogne représente le plus gros site de production nucléaire français » contextualise Sébastien Martin, président de la communauté d’agglomération du Grand Chalon. Le territoire s’est inscrit dans la dynamique de l’association Université des métiers du nucléaire. L’objectif de cette association nationale : dynamiser les dispositifs de formation du secteur avec une déclinaison régionale notamment.
Redonner le goût
Il faut dire que les perspectives sont conséquentes localement. A Saint-Marcel, Chalon-sur-Saône ou encore au Creusot, l’entreprise Framatome, spécialisée dans les chaudières nucléaires, représente à elle seule près de 3 000 emplois départementaux. Alors que l’emploi est au rendez-vous, les candidats, eux, peinent à suivre. Usineurs et soudeurs continuent à être recherchés tant dans le nucléaire que dans d’autres secteurs industriels. L’université des métiers du nucléaire vise à inverser la vapeur en faveur de l’industrie en général.
Miser sur la formation
Sur les bassins de Chalon-sur-Saône et du Creusot-Montceau, 48 formations concernent de près ou de loin la filière nucléaire. En apposant le label université des métiers du nucléaire, l’élu entend montrer des parcours existants et les compléter avec des diplômes complémentaires. De nouvelles formations pourraient aussi voir le jour sur le territoire d’ici les rentrées 2024 et 2025. En parallèle, Sébastien Martin compte sur France 2030 pour obtenir des financements pour cette filière stratégique et déposera en ce sens un dossier en fin d’année.